"Le prince coquelicot-autisme"
"Je suis un petit prince"
Quelques nouveautés scientifiques.
Ce qui est bon (ou mauvais) pour une personne avec autisme l'est aussi pour nous tous.
La lumière bleue: Au nom des économies d'énergie (en fait, pour alimenter le capitalisme... voir du côté de l'obsolescence programmée et du Cartel Phoebius... ), on nous a imposé le remplacement des ampoules à incandescence par des ampoules à basse consommation contenant du mercure très polluant et toxique pour le cerveau (voir métaux lourds, Chélation... ). En outre, ces ampoules diffusent de la lumière bleue qui bloque la production de mélatonine, perturbant ainsi endormissement et sommeil. Quoiqu'en disent les commerciaux, rien ne vaut la lumière naturelle et le respect des rythmes biologiques... et la meilleure façon de faire des économies reste encore de fermer la lumière en quittant une pièce ou d'utiliser un variateur d'intensité.
La sérotonine: La sérotonine est une hormone et un neuromédiateur qui affecte le comportement et le mode de vie, dont un déficit peut provoquer divers désordres (stress, anxiété, phobies, dépression...). 80% de la sérotonine contenue dans le corps se situent dans les intestins et le tube digestif, 10% dans le cerveau. Les drogues, certains médicaments ou aliments agissent sur le taux de sérotonine. Il y a donc de multiples intérêts à réaliser des études et à utiliser les nouveaux outils d'imagerie moléculaire.
La découverte du gènome bactérien intestinal humain: L'accupuncture abdominale commence à se développer en Asie. La médecine occidentale découvre que le ventre serait notre cerveau primaire; la paroi intestinale est couverte de neurones capables d'augmenter nos capacités cognitives et de nous aider à supporter nos émotions. Comme les groupes sanguins, il existe 3 entérotypes (3 façons de convertir la nourriture en énergie). Quel rôle jouent les bactéries dans les maladies chroniques ? Quels liens existe-t-il entre l'intolérance au gluten ou la perméabilité intestinale (dont souffrent souvent les autistes) et la maladie d'Alzheimer (la possibilité de la diagnostiquer dans les intestins pourrait-elle permettre un traitement ultra-précoce ?) ? Comment se positionner dans la lutte opposant antibiotiques et probiotiques (sachant que les uns comme les autres sont ardamment défendus par les personnes qui les vendent) ?
La neuroplasticité; le cerveau est à la fois plus résiliant et plus vulnérable qu'on le croit: Le cerveau n'est pas une machine ou un ordinateur, il n'est pas pré-cablé: il change à chaque pensée, chaque émotion, chaque sensation. Il possède d'étonnants pouvoirs de transformation et grâce à des exercices adaptés, on peut apprendre à mieux penser et mieux percevoir (applications chez les enfants en difficultés scolaires, personnes âgées, victimes d'accidents...). Les personnes avec autisme souffrent d'hyperplasticité: leur cerveau est sur-stimulé, il y a donc trop de connexions neuronales qui provoquent des pensées récurentes intrusives et des comportements répétitifs. Pour les aider, il faut parvenir à ralentir leur neuroplasticité. Dans le cerveau, depuis la Préhistoire (où nous avions un besoin vital de vigilance) est imprimée une zone de détection du danger qui alerte l'inconscient. Lorsque cette zone s'active, nous sommes concentrés. On peut supposer qu'aujourd'hui, au coeur d'un grand centre-ville, les personnes stressées, les autistes, les victimes d'attentats puissent se trouver en état d'"alerte rouge" permanente pouvant conduire à une sorte de panique.